Situation ASSYSTEM

Publié le par Fédération CGT des sociétés d'études

Le chômage partiel a été imposé par décision unilatérale de l’employeur après consultation du CE et a effectivement commencé le 9 mars. La période de chômage partiel est planifiée jusqu'à fin aout soit 665 heures par salarié. Ce sont des modules de 6 semaines au terme desquelles il est prévu une semaine de retour dans l’établissement. Durant ces périodes il est convenu que si une opportunité de mission se précisait les salariés seront contactés par des moyens traçables. Le salaire est maintenu au-dessous de 2 000 euros, et à 90% au-dessus. Les directions départementales du travail, à l’exception de celle de Valenciennes, ont validé la formule de la direction. A ce jour, 160 salariés sont concernés, mais ce chiffre pourrait augmenter après la fin du mois. Les sites de Valenciennes, d’Ile-de-France, de Bart et de Lyon sont touchés. La direction a aussi mis en place des formations Energie en interne, en vue de « reclasser » certains salariés dans l’énergie. Ces formations de 2 mois maximum  semblent bien maigres pour permettre aux 150 personnes concernées de s’adapter à ce nouveau secteur. Cela risque de se traduire par une dégradation, même temporaire, de leurs conditions de travail. La direction est indemnisée par le FAFIEC à hauteur de 50 euros de l’heure… La direction a aussi envisagé des mutations, plus ou moins volontaires vers Toulouse et le Sud Est. Dans cette période, la société met en place une réorganisation des différents départements (un terme que les salariés ont appris à appréhender à sa juste valeur).Le découpage initial était organisé par secteurs d’activité (BU). La nouvelle forme ne devrait plus compter que 3 pôles. Si les pôles aéronautique et énergie apparaissent comme « porteurs » à moyen et long terme, le troisième pôle ressemble d’avantage à un fourre-tout. Ainsi, y sont regroupés les salariés des anciennes BU automobile, industrie et technologies entités en périls  ne dégageant pas ou peu de résultats Ce nouveau recadrage laisse craindre le pire. Les départs de l’entreprise (licenciements, fin de contrats de chantier, CDD non renouvelés, fin de période d’essai du fait de l’employeur) s’accélèrent : 57 en février sur l’établissement de st quentin
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